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Alexandre Cousin : Philippe LEBAS et Augustin ROBESPIERRE

mardi 1er octobre 2024

Alexandre COUSIN :

Philippe LEBAS et Augustin ROBESPIERRE
Deux météores dans la Révolution Française.

Préfacé par Gilles CANDAR Aux éditions Bérénice (juillet 2010).
195 pages.
_10 €
Vendu par l’ARBR sur commande.

Augustin Robespierre
Augustin Robespierre, dit le Jeune.

C’est le récit du parcours politique de deux jeunes amis députés du Pas de Calais au service du peuple, fidèles à leur conviction jusque dans la mort. Dans une accélération incroyable, les événements heureux et malheureux se multiplient. Ils mènent quelques hommes aux fonctions les plus importantes d’une République, née de la déchéance de Louis XVI.

Aux côtés des hommes célèbres comme Maximilien Robespierre, Danton, Desmoulins, Marat, ou bien encore Hébert, des hommes dans l’ombre sauvent et assurent les fondations de la République nouvellement proclamée.

C’est le cas notamment de Philippe Lebas et de l’autre Robespierre, Augustin. Tous les deux originaires d’un Pas de Calais, qui naît en même temps que leur carrière
politique, leur parcours est à l’image de la Révolution, imprévisible.

Philippe Le BAS, membre du Comité de Salut Pulbic

L’auteur, jeune Doctorant en histoire de la Révolution Française, à l’époque est arrageois.

PREFACE
Aux origines de la gauche

Alexandre Cousin s’est intéressé à deux figures peu connues de la Révolution française : Philippe Lebas (1762-1794) et Augustin Robespierre (1763-1794). Deux proches de Maximilien Robespierre, le premier député du Pas-de-Calais à la Convention, le second député de la Seine, victimes tous deux du 9 Thermidor. Lebas réussit son suicide à l’Hôtel-de-Ville, Robespierre jeune le manque et survit quelques heures à son ami avant d’être guillotiné avec son frère, Saint-Just et Couthon. Deux vies brèves comme ce fut fréquent sous la Révolution, puisque tous deux moururent à peine trentenaires.
Pourquoi revenir sur la vie de ces deux personnages, malgré tout secondaires, de notre histoire politique nationale ? Eh bien, outre leurs mérites intrinsèques, justement parce qu’ils permettent d’évoquer des questions qui n’ont rien de secondaire ; Marc Bloch avait signalé l’utilité d’une telle démarche : « Plutôt que de consulter sans cesse ces grands premiers rôles de la pensée, l’historien trouverait peut-être plus de profit à fréquenter les auteurs de second ordre ». [1]Il est plus facile de ne pas se laisser emporter par le pittoresque d’une existence exceptionnelle et de démêler les aspects idéologiques, politiques, culturels, sociaux et individuels des vies étudiées. Et au fond, c’est un bon moyen, grâce à l’ancrage humain obligé par le genre biographique lui-même, de « s’efforcer de savoir, à travers l’histoire d’une partie, la crise tragique d’un tout », comme le disait de son côté Lucien Febvre [2]. Plusieurs problèmes préoccupent Alexandre Cousin : la compréhension de ce grand mouvement révolutionnaire bien sûr, mais aussi la naissance de la politique contemporaine, dans la société de la fin du XVIIIe siècle, sa signification, son contenu et ses modalités. Que veut dire, aujourd’hui et hier, « faire de la politique » ? ....[à suivre]

Préface de Gilles CANDAR

[1Marc Bloch, Les rois thaumaturges, Paris, Gallimard, 1983 [1924], p. 346.

[2Lucien Febvre, « Mayenne et la Ligue en Bourgogne », Annales d’histoire sociale, avril 1939.