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Robespierre et l’abolition de l’esclavage : réflexions sur l’historiographie récente.

lundi 18 décembre 2023

Gravure de Darcy d’après Boizot
BNF

Ce texte a été rédigé en juillet 2021 pour ma participation à l’atelier : La question coloniale en révolution, lors du second Congrès des Associations Amies de la Révolution tenu à Arras le 25 septembre 2021. Il porte uniquement sur l’historiographie française. Je remercie Françoise BRUNEL pour son aide de remise en ordre, et de relecture bienveillante. (BD)

Robespierre et l’abolition de l’esclavage : réflexions sur l’historiographie récente.

L’abolition de l’esclavage, le 16 pluviôse an II-4 février 1794, est aujourd’hui considérée comme un apport décisif pour la civilisation humaine influencée par la pensée des Lumières. Robespierre a joué un rôle majeur dans cette décision de la Convention. Pourtant, des esprits critiques (voire polémiques) estiment qu’il semble en retrait, ou pire, hostile à l’émancipation des esclaves. Le débat peut paraître incongru, mais il est posé depuis plus d’un siècle et traverse souvent les clivages entre historiens et leur positionnement envers l’Incorruptible. Le « cas Robespierre » [1] (Aimé Césaire) a été réouvert depuis une bonne trentaine d’années par une nouvelle génération d’historiens, spécialistes de la question coloniale à l’époque de la Révolution.

La Nature
Duchemin , Graveur Desrais ou Desray, Claude-Louis , Dessinateur En 1794
Musée Carnavalet, Histoire de Paris

Lors du Colloque tenu à Arras en 1993, Robespierre. De la Nation artésienne à la République et aux nations, Yves Bénot, dans une communication « Robespierre, les colonies et l’esclavage », ne croit pas que Robespierre soit favorable à l’abolition, particulièrement dans le contexte de la guerre en 1793-1794. Il pense que, lors du débat à la Constituante, Robespierre défendait les droits des hommes de couleur libres contre les colons, mais pas les esclaves, exclus de l’espace citoyen. Et il conclut, paradoxalement, que Robespierre a pourtant lancé le débat : « les discours qui ont fait la gloire de Robespierre en matière coloniale relèvent de ces moments exceptionnels où la force de la parole emporte un homme au-delà de lui-même, porté par un mouvement […] qui est celui de l’Histoire » [2]. Lors des débats, alors que je soulignais la fidélité de Robespierre aux principes, l’historienne Florence Gauthier insista sur le fait qu’à deux reprises, à la Convention, Robespierre prit position contre l’esclavage : le 24 avril 1793, son projet de Déclaration des droits de l’homme en contient une dénonciation et, le 3 juin 1793, il est présent aux Jacobins, lorsqu’à la demande de la Société des Gens de couleur de Paris, les membres du club prêtent serment de « rendre libres les esclaves des colonies ». D’ailleurs, en 1992, dans les AHRF, elle interrogeait : « Robespierre posa la question coloniale dans toute son ampleur et sa vraie dimension en 1791, mais on ne le voit plus réintervenir par la suite. Pourquoi ce silence ? [3] » Dix ans plus tard, dans un ouvrage qu’elle coordonne, elle précise son jugement sur l’intervention de Robespierre du 13 mai 1791 : [elle] « a frappé son époque parce qu’elle portait sur le problème de l’esclavage. Et pourtant, des commentateurs ont cru, ou voulu lire que Robespierre n’intervenait pas sur l’esclavage mais sur les droits des hommes libres de couleur. Or, son intervention du 13 mai 1791 n’autorise pas cette interprétation, car il s’agit bien d’une réponse à la proposition de Moreau de Saint-Méry de constitutionnaliser l’esclavage » [4]. Puis, l’historienne évoque deux moments où Robespierre prend position contre l’esclavage en 1793.

À la Convention, lors de la séance du 24 avril 1793, Robespierre présente son projet de Déclaration des Droits de l’Homme et lie l’esclavage colonial aux abus de l’Ancien Régime féodal : «  Demandez à ce marchand de chair humaine ce que c’est que la propriété, il vous dira, en vous montrant cette longue bière qu’il appelle un navire, où il a encaissé et ferré des hommes qui paraissent vivants : « voilà mes propriétés ; je les ai achetés tant par tête ». Interrogez ce gentilhomme qui a des terres et des vassaux, ou qui croit l’univers bouleversé depuis qu’il n’en a plus, il vous donnera de la propriété des idées à peu près semblables. (…) Aux yeux de tous ces gens-là, la propriété ne porte sur aucun principe de morale. Elle exclut toutes les notions du juste et de l’injuste. Pourquoi votre déclaration des droits semble-t-elle présenter la même erreur ? » [5]. Puis, au club des Jacobins, le lundi 3 juin 1793, la Société accueille « le bataillon des Colonies [qui] défile dans la salle au bruit de la musique guerrière et des applaudissements universels. Une citoyenne de couleur, âgée de cent quatorze ans, est portée à la tribune. L’orateur du bataillon se félicite de la réunion des noirs et des blancs. Chabot s’écrie : ’Les Jacobins doivent jurer qu’ils rendront libres les hommes de couleur, et je le jure en mon nom particulier !’  ». Robespierre déclare : « J’ai demandé la parole pour rappeler à la Société qu’elle a des traîtres à punir. Une foule de patriotes a été engloutie dans les colonies, et c’est un crime de plus de Brissot  » [6]. Florence Gauthier souligne l’importance de ce serment unanime prêté aux Jacobins : « Cette députation réclama la suppression de l’esclavage, et les Jacobins, sur proposition de Chabot, prêtèrent alors solennellement le serment de rendre libres les noirs. Précisons que Robespierre et Marat étaient présents ». Le lendemain, 4 juin, la même délégation, se présente à la Convention, mais on ignore si Robespierre est présent. En revanche, il revient à l’abbé Grégoire de déclarer : « J’ai une (…) demande à soumettre à votre humanité et à votre philosophie. Il existe encore une aristocratie, celle de la peau : (…) vous la ferez disparaître. J’espère bien que la Convention nationale appliquera les principes d’égalité à nos frères des colonies, qui ne diffèrent de nous que par la couleur  » [7].

Echange entre colons d’une femme esclave
(Extrait de Race Sexe et Colonies-P. Blanchart)

D’autres historiens ont interrogé les positions de Robespierre sur l’esclavage. Jean-Daniel Piquet l’évoque en ces termes : « Robespierre défendit aussi bien la cause des Juifs que des hommes de couleur à la Constituante en 1789-1791 et y fit rejeter aussi la constitutionnalisation de l’esclavage. Il réclama en avril 1793 la proscription de la traite négrière à la Convention dans le cadre de ses projets de limitation de la propriété et peut-être à nouveau l’esclavage le 4 juin 1793 avec l’abbé Grégoire et une poignée de Montagnards. Mais ses silences sur l’abolition de février à juillet 1794 ont suscité la perplexité et nourri des soupçons d’hostilité au décret » [8]. Et, dans un article ultérieur, Jean-Daniel Piquet conclut à l’adhésion de Robespierre au décret d’abolition, en analysant, notamment, les actes signés du comité de Salut public : « La position de Robespierre sur le décret du 16 pluviôse an II (4 février 1794) relatif à l’émancipation des esclaves, a été controversé. Il a pourtant bien agi pour l’application de celui-ci. […] Par ailleurs Robespierre a également signé au Comité de salut public en avril 1794 deux ordres d’application du décret du 4 février » [9] .

Mais les travaux de Florence Gauthier et d’autres chercheurs concluant à une implication de Robespierre dans l’abolition de l’esclavage ont été largement nuancés, voire contredits, par d’autres spécialistes des questions coloniales. Bernard Gainot relativise ainsi la position de Robespierre et avoue sa « perplexité » : « Présenter les positions de Robespierre sur les colonies relève un peu de la gageure, à plusieurs titres » écrit-il, puis : « Il est vain de chercher à formuler une doctrine robespierriste en matière coloniale ». Et de conclure : « On ne peut déduire de sa prise publique de parole une position précise sur l’abolition de l’esclavage » [10]. C’est dans les contradictions inhérentes aux luttes entre factions révolutionnaires que Bernard Gainot croit déceler la raison majeure de l’imprécision de Robespierre : « Il y a, écrit-il, un décalage certain entre [ses] rares prises de position […] et le cours précipité de la révolution de Saint-Domingue, qu’il interprète au prisme des luttes hexagonales de factions ».

Quant à Marcel Dorigny, autre spécialiste reconnu des colonies et de la Révolution française, mais aussi des Girondins, il insistait surtout, en 1989, sur l’attentisme, voire l’hostilité des Constituants envers la suppression de l’esclavage, Robespierre se montrant alors l’un des députés les plus avancés sur le sujet. Il écrit ainsi, dans le Dictionnaire dirigé par Albert Soboul : « Quant à l’esclavage, il n’avait jamais été au centre des débats de la Constituante : même ses adversaires refusaient d’envisager une abolition immédiate par crainte de la ruine des plantations, du commerce et des sucreries en France ; par crainte également d’un soulèvement général des esclaves. Une seule fois, l’Assemblée fut amenée à aborder ce sujet tabou, encore ce fut indirectement, le 13 mai 1791. Quant au nom du comité colonial, Moreau de Saint-Méry voulut faire voter un article constitutionnel consacrant l’esclavage, Robespierre s’opposa à ce que le mot fut inclus dans la Constitution : il était trop ostensiblement contraire à la Déclaration des droits de 1789. Après débat, il fut décidé que ce décret constitutionnel parlerait des « personnes non libres », évitant ainsi d’aborder de front un sujet intouchable. Ce fut la seule évocation de l’esclavage : il ne fut question que du mot, jamais de l’abolition de sa réalité. La Législative n’aborda pas le sujet, et la Convention attendit le 16 pluviôse an II pour voter son abolition immédiate » [11]. Trente ans plus tard, dans une Préface à un numéro spécial de la revue Outre-Mers consacré aux travaux d’Éric Saugera sur les traites françaises des côtes d’Afrique, Marcel Dorigny souligne avec force un autre problème : jamais la Convention n’a officiellement interdit la traite négrière : « C’est l’apport essentiel du patient travail d’Éric Saugera publié ici, contrairement à une idée reçue la Révolution Française n’a pas aboli légalement la traite négrière : l’abolition de l’esclavage votée le 4 février 1794 n’évoquait pas la traite et pour les contemporains abolir l’esclavage entraînait implicitement la fin de la traite. La seule mesure législative de la période révolutionnaire concernant la traite fut le décret du 27 juillet 1793, donc antérieur de plusieurs mois à l’abolition de l’esclavage lui-même, qui supprimait les primes versées par la République pour encourager la traite française  » [12].

Suivons cette séance, telle que la retracent les Archives Parlementaires [13]. Interviennent Billaud-Varenne, Robespierre, entré le même jour au comité de Salut public et Collot d’Herbois, après Grégoire qui lance le débat. Garat, le ministre de l’Intérieur, demande à la Convention de prendre un décret pour savoir si l’on poursuit le versement de primes et gratifications aux armateurs pour la « traite des nègres en Afrique ». Grégoire réplique : « Jusques à quand accorderez-vous des encouragements pour un trafic sui déshonore l’espèce humaine ? », mais va plus loin en mettant en cause le principe même de la « traite : « Jusques à quand, citoyens, permettrez-vous ce commerce infâme ? ». Membre du comité de Salut public et spécialiste de la marine, Jeanbon Saint-André demande la suspension immédiate des primes et un rapport du comité de Commerce. « Un membre » demande alors l’abolition de la « traite des nègres », mais la Convention passe à l’ordre du jour, motivé par la demande d’un rapport sur le sujet au comité des Colonies. « Cette décision de la Convention, commente Marcel Dorigny, ne mettait pas fin à la traite négrière qui restait légale, [...] mais elle ne bénéficiait plus de primes payées par l’État. Ainsi, poursuit-il, sous la Révolution la traite n’a jamais été interdite légalement, mais le contexte international la rendit impossible à plusieurs reprises : la guerre sur mer, largement dominée par l’Angleterre, empêchait une traite française de continuer à exister », même après le rétablissement de l’esclavage par Bonaparte.

Avec la loi du 16 pluviôse an II (4 février 1794), la France est le premier pays à abolir l’esclavage colonial. Elle est conforme aux principes des Montagnards en l’an II, mais doit surtout aux insurrections de Saint-Domingue et à la politique des commissaires civils Sonthonax et Polverel, envoyés dès l’été 1792 pour informer la métropole sur ces troubles. Yves Bénot a fait une exégèse très fine de cette décision majeure [14]. Ce 16 pluviôse, Vadier, membre du comité de Sûreté générale, préside la Convention. Se présentent enfin, après un périple très mouvementé, trois députés élus par Saint-Domingue, Belley, Mills et Dufay, symboliquement un « Noir », un « homme de couleur » et un « Blanc ». On a souligné l’absence, ce jour-là, de la majorité des membres du comité de Salut public, dont Robespierre. Mais peut-on en conclure, pour autant, par l’intervention de Danton, à un décret « dantoniste » ? Interprétation discutable, car le rapporteur, Levasseur de la Sarthe ne compte pas parmi les amis de ce dernier. C’est lui qui déclare, après avoir entendu les députés de Saint-Domingue « implorer » la Convention « de confirmer cette promesse et de faire jouir pleinement les colonies des bienfaits de la liberté et de l’égalité » : « Je demande que la Convention, ne cédant pas à un mouvement d’enthousiasme, mais aux principes de la justice, fidèle à la Déclaration des Droits de l’Homme, décrète dès ce moment que l’esclavage est aboli sur tout le territoire de la république. Saint-Domingue fait partie de ce territoire, et cependant nous avons des esclaves à Saint-Domingue. Je demande donc que tous les hommes soient libres, sans distinction de couleur ». Il est fermement appuyé par Delacroix (d’Eure-et-Loir), un député très proche de Danton, par Cambon qui accroît l’émotion en soulignant le patriotisme d’une « citoyenne de couleur », spectatrice régulière des séances de la Convention, et par Danton. Ce dernier, en orateur chevronné, emporte la conviction de l’Assemblée par une conclusion où éclate aussi la dimension géopolitique : « Représentants du peuple français, jusqu’ici nous n’avons décrété la liberté qu’en égoïstes et pour nous seuls. Mais aujourd’hui nous proclamons à la face de l’univers, et les générations futures trouveront leur gloire dans ce décret, nous proclamons la liberté universelle (…). La Convention vient de faire son devoir. Mais, après avoir accordé le bienfait de la liberté, il faut que nous en soyons pour ainsi dire les modérateurs. Renvoyons aux comités de salut public et des colonies, pour combiner les moyens de rendre ce décret utile à l’humanité sans aucun danger pour elle. […] Nous travaillons pour les générations futures, lançons la liberté dans les colonies ; c’est aujourd’hui que l’Anglais est mort. En jetant la liberté dans le nouveau monde, elle y portera des fruits abondants, elle y poussera des racines profondes. En vain Pitt et ses complices voudront par des considérations politiques écarter la jouissance de ce bienfait, ils vont être entraînés dans le néant ; la France va reprendre le rang et l’influence que lui assurent son énergie, son sol et sa population ». Il revient à Delacroix de rédiger l’article unique de ce décret resté mémorable : « La Convention nationale déclare aboli l’esclavage des nègres dans toutes les colonies ; en conséquence, elle décrète que tous les hommes, sans distinction de couleur, domiciliés dans les colonies, sont citoyens français, et jouiront de tous les droits assurés par la constitution. Renvoie au comité de salut public pour lui faire incessamment un rapport sur les mesures à prendre pour l’exécution du présent décret  [15] ».

En conclusion, on sait comment Napoléon Bonaparte premier Consul rétablit l’esclavage en 1802, obéissant en cela aux exigences des esclavagistes, à commencer par les colons et autres armateurs. Pourtant l’universalisme de l’abolition de l’esclavage en France était lancé, et la seconde abolition en 1848 continua le décret du 16 pluviôse an II. Cette mise au point, loin d’être exhaustive, rappelle non seulement que les débats restent aujourd’hui toujours vifs autour de cet enjeu fondamental de la Liberté et de l’Égalité de tous initié par la Révolution Française à la suite des Lumières. L’apport de Florence Gauthier montre bien que Robespierre y a participé dès la Constituante, en 1791, en se positionnant pour le droit des hommes de couleur et contre l’esclavage. Sa contribution à la Déclaration des Droits de l’Homme présentée le 24 avril 1793 prolonge ce positionnement humaniste. Les séances au club des Jacobins puis à la Convention, les 3 et 4 juin 1793 contribuent aux discussions qui aboutiront finalement à l’abolition de l’esclavage le 4 février 1794. Ces séances inaugurent d’ailleurs ce que l’histoire retient comme étant la « Convention Montagnarde » dont Robespierre fut l’une des figures prépondérantes. Il faut, enfin, noter que la Société des Amis des Noirs, initiatrice du débat avant 1789, ne fut pas seule à combattre l’esclavage, le Club des Jacobins avait également ce même positionnement.

Bruno DECRIEM, Professeur d’Histoire en Lycée.Vice-Président de l’ARBR )
Décret du 6 pluviôse an II

[1Aimé CESAIRE, Toussaint-Louverture. La Révolution française et le problème colonial, Présence Africaine, 1961.

[2Jean-Pierre JESSENNE, Gilles DEREGNAUCOURT, Jean-Pierre HIRSCH, et alii éd., Robespierre De la Nation artésienne à la République et aux Nations, Lille, Centre d’Histoire de la Région du Nord et de l’Europe du Nord-Ouest, 1994, p. 409-421.

[3Florence GAUTHIER, La Révolution française et le problème colonial : le « cas Robespierre », AHRF, n° 288, 1992, p. 169-192.

[4Florence GAUTHIER (dir.), Périssent les colonies plutôt qu’un principe ! Contributions à l’histoire de l’abolition de l’esclavage, 1789-1804, Paris, Société des études robespierristes, Collection études révolutionnaires, n° 2, Paris, Société des études robespierristes, 2002, 117 p. Voir Florence GAUTHIER, Périssent les colonies plutôt qu’un principe ! De Jaucourt à Marx en passant par Robespierre et Desmoulins, p. 96.

[5Maximilien ROBESPIERRE, Discours..., OMR, tome IX, Paris, PUF, 1958, rééd. SER 2011, p. 460-461.

[6Alphonse AULARD éditeur, La Société des Jacobins..., Paris, Cerf, Noblet et Qantin, 1895, tome 5, p. 227-228 et OMR, op. cit., p. 543-544

[7Voir Archives Parlementaires, tome LXVI, 1904, p. 56-57.

[8Jean-Daniel PIQUET, ’Le Comité de salut public et les fêtes sur la Liberté des Noirs...’, AHRF, n° 316, 1999, p. 348-354. p. 354.

[9Jean-Daniel PIQUET, ’Robespierre et la liberté des Noirs en l’an II ’, AHRF, n° 323, 2001, p. 69-91. p. 69-91. p. 69.

[10Bernard GAINOT, ’Robespierre et la question coloniale’, dans Michel BIARD et Philippe BOURDIN dir, Robespierre. Portraits croisés, Paris, Armand Colin, 2014, rééd. Dunod, 2020, p. 103.

[11Marcel DORIGNY, ’Régime des Colonies’, dans Albert SOBOUL, Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 250-251. p. 250-251.

[12Marcel DORIGNY, ’Répertoire des expéditions françaises aux côtes d’Afrique de 1792 à 1814 : une lacune comblée’, Outre-Mers. Revue d’histoire, n° 408-409, Guerres et traites françaises aux côtes d’Afrique de la Révolution à Napoléon, Paris, 2020, p. 15-29.

[13Archives Parlementaires, tome LXIX, 1906, p. 580.

[14Yves BENOT, ’Comment la Convention a-t-elle voté l’abolition de l’esclavage en l’an II’, AHRF, n° 293-294, Révolutions aux colonies, 1993, p. 387-395. Voir, plus généralement, son ouvrage majeur et pionnier, La Révolution française et la fin des colonies, Paris, La Découverte, 1988.

[15Voir le compte rendu de la séance du 16 pluviôse an II dans Moniteur, tome dix-neuvième, Paris, Plon, 1861, p. 387-395.