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Le cycle annuel des conférences de l’ARBR 24-25

Pour suivre l’ensemble de nos conférences, à Arras et ailleurs

lundi 2 septembre 2024

Nulle part ailleurs vous ne trouverez un programme de conférences de ce type, ouvert à tout public et destiné à tout public. Nos conférences sont

L’ARBR met tout en œuvre pour offrir aux artésiens mais aussi à toutes celles et tous ceux qui nous font l’honneur de nous suivre sur ce site un programme au fait de la recherche historique récente. Chaque conférence est suivie d’un moment « sandwich » convivial qui permet de poursuivre le débat et d’échanger à partir des thèmes abordés.

Chaque conférence demande aux animateurs de l’ARBR un gros effort d’information et de préparation et de montage pour une mise en ligne accessible à tout public.

Elle nous coûte environ 200 € et nous n’avons que les cotisations et les dons pour budget.

Aussi, l’ARBR sollicite votre aide :
- en participant nombreux à nos conférences, cela encouragera les universitaires que nous sollicitons. ... et l’ARBR ....
- en nous accordant un don (déductible) en allant ici. Merci.

Robespierre, malgré les travaux de l’historiographie actuelle, demeure associé à la terreur, séparant l’avocat, le constituant, du montagnard révolutionnaire. Nous formulons l’ambition de démontrer l’attachement de l’Incorruptible aux droits imprescriptibles de l’homme tout au long de sa courte existence d’homme politique.

Vendredi 20 septembre 2024 14 h 30 à la Maison des Sociétés

Florence GAUTHIER
Maître de Conférences HDR
« Quels sont les droits naturels dont parlent les Déclarations des droits de 1789 et 1793 ?

D’où vient cette notion de « droit naturel » dans l’expérience humaine ? Quelle est la signification et la place du droit naturel par opposition au « droit divin », celui de l’église, et au « droit politique » qui relève du roi ?
Comment réapparaît-il avec 1789, puis disparaît en 1795 ?
Pour la revoir en ligne, c’est ici

Mercredi 16 octobre 2024 18h 30 à l’Office Culturel d’Arras

Serge BIANCHI
Professeur d’université émérite Rennes II

La souveraineté repose essentiellement dans la nation .
Des principes des constituants à la réalité . Le cas de la constitution de 1793
- Art. 3. - Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. (1789) nous dit l’article 3
- La loi est l’expression libre et solennelle de la volonté générale ; elle est la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse ; elle ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la société ; elle ne peut défendre que ce qui lui est nuisible. (1793) Comment sous la première république mit-elle et chercha-t-elle à faire vivre cet article ?
Pour la revoir en ligne, c’est ici

Mercredi 20 novembre 2024 18 h 30 à l’Office Culturel d’Arras

Yannick BOSC
Maître de conférences en histoire moderne à l’Université de Rouen-Normandie, coordonnateur du site Révolution-française.net

Le droit de propriété dans articles des différentes déclarations et chez Robespierre

Articles 17 (1789) La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. « L’Article 16. Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer à son gré de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie »(1793) « - Nul genre de travail, de culture, de commerce, ne peut être interdit à l’industrie des citoyens. » « Article 18. « Tout homme peut engager ses services, son temps ; mais il ne peut se vendre, ni être vendu ; sa personne n’est pas une propriété aliénable. La loi ne reconnaît point de domesticité ; il ne peut exister qu’un engagement de soins et de reconnaissance, entre l’homme qui travaille et celui qui l’emploie. »

Jeudi 5 décembre 2024 18 h 30 à l’Office Culturel d’Arras

Philippe ALLIENNE
Journaliste, président du club de la presse de Lille

La liberté de la presse de la déclaration des droits : Qu’en est-il aujourd’hui ?

Art. 10. - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.
Art. 11. - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. Quel regard porter aujourd’hui sur l’exercice de ces droits ?

Samedi 8 février 2025 14 heures 30 à l’Office Culturel d’Arras

Pierre SERNA
Professeur des Universités Panthéon Sorbonne

Le droit à la sûreté des personnes et des biens . Impératifs du marché et droit à la bienfaisance : une contradiction du gouvernement révolutionnaire en l’an II ? l’exemple d’Orléans

Article 8. - Le droit à la sûreté des personnes des droits et des biens accordée par la société. La sûreté consiste dans la protection accordée par la société à chacun de ses membres pour la conservation de sa personne, de ses droits et de ses propriétés. (1793) - Question d’actualité, s’il en est.
Orléans occupe une place essentielle pour assurer l’approvisionnement de la capitale mais comment faire dans une ville qui compte presque 50 000 habitants dont le tiers vit au seuil de la pauvreté ou dans l’indigence. G. Lefebvre avait pointé dans son étude magistrale les contradictions de la politique du maximum, impossible à appliquer sans nationalisation des biens de productions que refusèrent toujours les députés de la Convention. Une relecture des archives sur place, montre comment les sections et tout particulièrement les femmes furent des actrices essentielles de la politique de bienfaisance républicaine, pour assurer le droit essentiel à la vie et à la solidarité de tous pour constituer une société plus démocratique et soucieuse des plus défavorisés.

Samedi 29 mars 2025 14 h 30 à l’Office Culturel d’Arras

Florence GAUTHIER
Maître de Conférences HDR

Le système colonial français face aux Déclarations des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et de 1793.

Le système colonial et l’esclavage face à l’article 1 de la déclaration. Cette proposition fait écho au numéro spécial que nous avons consacré à cette question. L’empire colonial esclavagiste français instaure, depuis 1685, l’indifférence à la couleur, suivie au 18e siècle de l’Aristocratie de l’épiderme, puis la remplace par le racisme avec Bonaparte en 1802.

Samedi 24 mai 2025 à 14 h 30 à l’Office Culturel d’Arras

Jean-Luc CHAPPEY
Professeur des Universités Panthéon Sorbonne

« Éduquer la raison pour gouverner les peuples. Modalités, enjeux et questions » (1789-1803)."

« Éduquer la raison pour gouverner les peuples. Modalités, enjeux et questions » (1789-1803). (Article 22 - 1793)

L’impératif de régénération est au cœur du processus politique ouvert en 1789, justifiant en partie la volonté des révolutionnaires de se présenter comme les héritiers des Lumières. Entre 1789 et 1803, les savants ont été mobilisés pour servir de piliers à différents régimes qui revendiquent de gouverner selon la raison. C’est justement les transformations, souvent profondes, qui caractérisent les contours de ce gouvernement de la raison que nous comptons interroger, invitant ainsi à relire les relations entre l’histoire des sciences et l’histoire politique de la Révolution révolutionnaire.

Samedi 7 juin 2025 à 14 h 30 à l’Office Culturel d’Arras

Suzanne LEVIN
Docteure en Histoire membre du CA de l’ARBR

Droits de l’homme et répression à l’An II
Peut-on réconcilier « terreur », répression et droits de l’homme ? Une réponse à travers le cas de Prieur de la Marne, compagnon de route de Robespierre

Les mesures répressives adoptées par la Convention nationale sont représentées en général au mieux comme une mise à l’écart provisoire des principes révolutionnaires au nom du salut public, au pire comme une dérive « terroriste ». Cependant, un tel récit nous interroge : comment les révolutionnaires auraient-ils pu abandonner les droits réputés naturels et inaliénables et dont la Convention montagnarde a adopté en juin 1793 une nouvelle Déclaration qui reconnaissait encore plus que celle de 1789 leurs implications démocratiques et sociales ?

L’ARBR va à la rencontre des citoyens pour parler de Robespierre et de la révolution française

Samedi 21 juin 14 h 30 après notre assemblée générale

Bruno DECRIEM
Professeur en lycée professionnel Vice-président de l’ARBR

Billaud-Varenne : Itinéraire d’un révolutionnaire intègre.

« Trop souvent méconnu par l’historiographie, Jacques-Nicolas Billaud-Varenne (1756-1819) fut un révolutionnaire sincère et progressiste d’une très grande importance pendant la Révolution française. Il fut l’un des premiers républicains et opposants à la guerre, jacobin, conventionnel Montagnard, représentant en mission, membre éminent du Comité de Salut public de l’an II.
Personnage au destin extraordinaire, il fut ensuite déporté en Guyane et mourut sur le sol de la République d’Haïti.

L’ARBR va à la rencontre des citoyens pour parler de Robespierre et de la révolution française

Alcide CARTON (président)

« Robespierre et la Révolution au village. Les paysans pendant la Révolution »

Salle des Fêtes de Saudemont le 5 octobre 2024


Robespierre ? Vous avez dit Robespierre ? La révolution, la Terreur, Histoire et préjugés
Dates à préciser

- Salle des Fêtes de Palluel
- Beaurains
- Grenay
- Rouvroy


Pierre OUTTERYCK agrégé d’Histoire

Révolution française, Robespierre face au mouvement ouvrier

Dates à préciser

- Escaudain (59)
- Onnaing (59)
- Roubaix (59)
- Hellemmes (59)