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Éléonore et Élisabeth Duplay : deux jeunes femmes proches de Robespierre.
Elisabeth épousa Philippe Le Bas, ami fidèle de Robespierre
mardi 13 avril 2021
Un large extrait est publié dans le numéro 114 de l’Incorruptible.
en français
Eléonore et Elisabeth Duplay [1] sont deux sœurs, deux égéries de la Révolution Française, célèbres non pour leur rôle tenus pendant la Révolution Française, mais par leur proximité avec Maximilien Robespierre, hébergé par leur père le menuisier Maurice Duplay, trois années durant. On a beaucoup spéculé sur une relation amoureuse qui se serait installé entre Eléonore et Maximilien Robespierre, cette spéculation a commencé dès Thermidor, et c’est perpétué tout le XIXe siècle, et continue de nos jours dans les forums internet. Certes Eléonore a peut être encouragé cette rumeur en vivant recluse, telle une veuve, chez son père puis chez son frère Jacques le restant de sa vie, voici ce qu’écrit son neveu Philippe Le Bas (1794-1860), dans son Dictionnaire Historique :
La fille aînée de Duplay, Éléonore, partageait les sentiments patriotiques de son père. C’était un de ces esprits sérieux et justes, un de ces caractères fermes et droits, un de ces cœurs généreux et dévoués, dont il faut aller chercher le modèle dans les beaux temps des républiques anciennes. Maximilien ne pouvait manquer de rendre hommage à de telles vertus ; une mutuelle estime rapprocha leurs deux cœurs ; ils s’aimèrent sans jamais se l’être dit, il n’est nul doute que s’il eût réussi à ramener l’ordre et le calme dans l’État, et que son existence eût cessé d’être aussi agitée, nul doute qu’il ne fût devenu le gendre de son ami. La calomnie, qui n’a ménagé aucun de ceux qu’affectionna la victime des thermidoriens, n’a pas manqué de s’attaquer à la femme dont il voulait faire son épouse, et l’on n’a pas craint d’écrire qu’un lien coupable les unissait. Nous, qui avons connu Éléonore Duplay pendant près de cinquante ans, nous qui savons jusqu’à quel point elle portait le sentiment du devoir, jusqu’à quel point elle s’élevait au-dessus des faiblesses et de la fragilité de son sexe, nous protestons hautement contre une aussi odieuse imputation. Notre témoignage mérite toute confiance [2]
Finalement nous ne savons que peu de choses de la vie d’Eléonore Duplay après Thermidor, nous n’avons que quelques informations glanées sur des actes notariés, comme l’inventaire après décès de Maurice Duplay en 1820. On apprend dans cet acte qu’Eléonore tout comme Jacques (et sa famille), vivaient ensemble avec leur père dans une maison de l’Ile de la Cité, au 29 rue de Harlay. Eléonore est désigné dans cet acte comme « gardienne des scellées ». Dans l’inventaire réalisé des biens de son père sont listé de nombreux tableaux, il s’agit essentiellement de copies, et d’aquarelles, sont-elles l’œuvre d’Eléonore ? Nous savons qu’Eléonore avant Thermidor fréquentait l’atelier du peintre Regnault, l’une de ses camarades en cet atelier Albertine Clément-Emery, a écrit ses souvenirs, dans son récit elle nomme Eléonore Eugénie, et nous en livre un joli portrait :
Peindre Eugénie… impossible, sans être jolie, sa figure était agréable, ses yeux bleus s’harmonisaient si bien avec ses cheveux blonds, il y avait tant de bienveillance dans son rare sourire, tant de mélancolie sur son front ouvert, tant de fierté dans son regard d’aigle, tant de sentiment dans ses expressions habituelles, et de franche rudesse dans ses improvisations, qu’il fallait l’aimer ou la haïr. Je l’aimais beaucoup sans pouvoir définir le sentiment qu’elle m’inspirait, sa bonté m’attirait, sa gravité m’en imposait, ses sages conseils m’électrisaient [3].
Éléonore fut considérée comme un mythe vivant, une icône inaccessible des républicains du début du XIXe siècle. Une correspondance existe en ce sens entre Charles Teste [4] et Buonarroti [5].
Tout comme sa sœur Eléonore, Elisabeth LE BAS née Duplay (1772-1859), est un personnage mythique et une grande figure de la Révolution Française, un témoin oral exceptionnel, et recherché, par les historiens de la Révolution Française, au milieu du XIX siècle, tel que Jules Michelet, Louis Blanc, Alphonse Esquiros ou encore le poète Alphonse de Lamartine. Ces historiens en retour nous renseignent sur Elisabeth, en narrant leur rencontre. Nous sommes évidemment bien informés par son fils Philippe Le Bas, et la correspondance de ce dernier, entretenue lors de ses voyages. De nombreuses archives la concernant directement comme dans la série W 79 (thermidor), et indirectement par les dossiers de ‘’carrière’’ au Ministère de l’Intérieur de son second mari Charles Le Bas, et comme pour sa sœur différents actes notariaux impliquant la famille Duplay nous renseignent. Enfin Paul Coutant Stéfane-Pol, le gendre de Léon Le Bas, le petit fils d’Elisabeth, conserve les archives familiales et bénéficie des souvenirs de son beau-père (lequel aura vécu de longues années aux côtés de sa grand-mère). Il nous fournit ainsi de nombreuses informations à travers ses livres et ses articles.
Elisabeth vivra jusqu’à 86 ans, de sa vie nous pouvons dégager cinq périodes :
La Première période
Cette rencontre, souvent évoquée dans la littérature, s’appuie sur ce fameux manuscrit de Mme Le Bas. Elle le rédigea à la demande insistante de son fils à l’époque de son voyage en Grèce et en Asie Mineure en 1843-1844. Ce manuscrit a été exploité comme une source primordiale du vivant de Mme le Bas par Michelet, Lamartine, Esquiros, et Louis Blanc.
Dans ce manuscrit Élisabeth fixe sa rencontre avec le Conventionnel, le 24 avril 1793, à la Convention même, où elle s’était rendue en compagnie de Charlotte Robespierre « Ce fut le jour où Marat fut porté en triomphe que je vis mon bien-aimé Philippe Le Bas pour la première fois » [6], plusieurs rencontres sont évoquées par Elisabeth, puis intervient une interruption de ses rencontres, pour cause d’absence prolongé de Philippe pour cause de maladie.
Élisabeth conte ensuite la demande en mariage de Philippe, en premier lieu à sa mère, l’hésitation de cette dernière, puis l’intervention de Maximilien auprès des parents à la demande de Maurice, qu’Elisabeth écoute à travers une cloison ;
Mon père parut content ; mais ma mère tenait toujours à marier mes sœurs avant moi. Enfin, j’entendis mon père appeler notre bien bon ami : il était si bon que nous l’aimions plus qu’un frère. Mon père lui fit part du sujet de la conversation et lui dit : « Mon ami, c’est notre Élisabeth, notre étourdie, que M. Le Bas nous demande en mariage » Il lui répondit « Je vous en félicite, répondit-il, tant mieux. Élisabeth sera heureuse ; mon cher ami ne balancez pas un instant : Le Bas est le plus digne des hommes, sous tous les rapports ; il est bon fils, bon ami, bon citoyen, homme de talent ; c’est un avocat distingué ». Ce bon Maximilien paraissait heureux de me voir demandée en mariage par son compatriote, et insistait pour nous auprès de mes parents, il ajouta : « Cette union fera, je crois, le bonheur d’Élisabeth. » [7]
Quelque temps après, Armand-Benoît-Joseph Guffroy, député du Pas-de-Calais, tentera de saper ce projet de mariage en tenant des propos calomnieux sur Elisabeth à Philippe. Lequel lui rétorque : « Guffroy, vous me voulez trop de bien, je vous remercie du mal que vous m’avez dit de Mlle Duplay, mais je ne veux être le père que mes œuvres. » Au moment où le mariage était programmé, Le Bas est envoyé en mission par le Comité de Salut Public ; il y est accompagné par son cousin Duquesnoy, et dans son manuscrit Elisabeth écrit : « Je pus m’empêcher de dire à Robespierre qu’il nous faisait du mal. » lequel lui répond :
Ma bonne Élisabeth, la patrie avant tout lorsqu’elle est en danger ; ce départ est indispensable mon amie ; il faut du courage ; il reviendra bientôt ; sa présence est nécessaire où on l’envoie. Vous serez bien plus heureuse, vous, si patriote, de le voir revenir après qu’il aura rendu un si grand service à son pays. [8]
C’est au retour de mission de Philippe que le mariage a lieu, le 26 Aout 1793
Mais très vite au grand désespoir d’Elisabeth, Philippe doit repartir en mission, et le romantisme est à son comble quand cette dernière accompagne, enceinte de quelques mois, son mari et Saint-Just dans leurs missions aux armées, sur le front de l’Est. La toute jeune sœur du Conventionnel, Henriette Le Bas, âgée de 18 ans, est également du voyage, et deviendra même la fiancée éphémère d’Antoine De Saint-Just. Élisabeth et Henriette séjourneront alors à Saverne, tout près du front. Cet épisode est abondamment évoqué par Élisabeth dans ses mémoires.
Seconde période
Puis surgit Thermidor, et l’acte héroïque de son époux, le Conventionnel, Philippe Le Bas qui se brûle la cervelle pour éviter la guillotine, la plongeant dans une détresse incommensurable, emprisonnée quelques mois avec son fils d’à peine six semaines, puis l’élevant seule, complètement démunie, son père encore emprisonné, obligée de se nourrir en se faisant lessiveuse sur les bateaux lavoirs de la Seine. « Oui j’ai préféré aller savonner au bateau, plutôt que demander des secours aux assassins de nos pauvres amis. » [9]
Les choses s’arrangent certainement pour elle quelque peu, lorsque l’ensemble de la famille Duplay retrouve la liberté. Très vite cette famille et quelques amis proches dont le serrurier Jean-Baptiste Didier se réunissent pour désigner un tuteur au jeune Philippe alors âgé d’un an et demi, nous sommes le 23 novembre 1795. C’est Augustin Darthé qui est alors choisi pour être tuteur de Philippe. Mais cette accalmie sera de courte durée, car intervient la Conjurations des Egaux, dans laquelle Darthé tiendra un rôle de tout premier plan et sera avec Babeuf le seul condamné à mort. Maurice Duplay et son fils Jacques, le frère d’Elisabeth seront également emprisonnés près d’un an mais relâchés au jugement de mai 97.
La troisième période est la plus longue, elle va durer 32 ans
Quelque temps après, Elisabeth Duplay fera la rencontre de Charles Le Bas, un des jeunes frères de Philippe, Elisabeth et Charles ont le même âge, tous deux nés en 1772. Comme elle, il est particulièrement démuni côté financier, il était sergent au troisième bataillon de Guadeloupe où il résidait depuis 1790 lorsqu’il est atteint par un projectile anglais, lui faisant perdre une partie de l’usage du bras gauche. Un temps captif des Anglais, il est débarqué à Fécamp le 8 novembre 1795. Il y reçoit l’ordre de se retirer à Frévent, il fait le trajet à pied, dans le froid. Le 30 janvier 1796, il apparaît dans l’acte de décès de son père Ange Le Bas.
Sans ressources, il séjourne un temps à Amiens chez sa sœur, Florence l’épouse du drapier Antoine Mimérel. Il fait de nombreux allers-retours à Paris, pour obtenir une pension et des papiers afin de pouvoir retourner en Guadeloupe, c’est peut-être à l’occasion de ses démarches répétées dans les services du Ministère de la Police qu’il obtient le 25 janvier 1798, un poste de simple employé à ce Ministère. Un an à peine plus tard le 9 janvier 1799, Charles Le Bas épouse Elisabeth. De ce mariage naitra une fille en 1800 à Paris, Charlotte Elisabeth (1800-1863), dite Caroline, puis Charles (1810-1871). La situation financière du couple ne sera assurée qu’à partir de 1808 lorsque Charles Le Bas accède à la fonction de commissaire général de Police de Lorient. La famille Le Bas n’est de retour à Paris qu’en 1814, Charles continue de progresser dans la hiérarchie du Ministère de la Police puis de l’Intérieur pour devenir chef de bureau au Ministère de l’Intérieur de 1819 à 1822, date où il fait valoir ses droits à la retraite. Il décède le 2 septembre 1830.
La Quatrième période aux côtés de son fils Philippe
De 1830 jusqu’au début de la décennie 1850, elle vie aux côtés de son fils Philippe, au 30 Rue de Condé, son adresse officielle tel qu’elle apparait dans l’inventaire après décès de son frère Jacques en 1847. Durant toutes ses années, elle partagera la vie de son fils, une relation très forte s’installe entre les deux êtres. Elle gardera les deux enfants de Philippe, Léon et Charlotte Elisabeth Grujon, pendant son long voyage de deux années en Grèce et Asie Mineure, elle fera également pendant cette période le lien avec les collègues de son fils. Les lettres qu’envoie Philippe à sa mère pendant cette période sont parfois technique et riches en description et en détails sur les sites visités, ce qui atteste que Philippe s’adressait à une lectrice avertie et cultivée. Sa mère, sa confidente au sujet de ses affaires et de ses recherches. Ils reçoivent beaucoup dans ce grand appartement de la rue de Condé. Plusieurs témoignages l’attestent, ainsi celui de Jules Simon, dans lequel il évoque un repas Républicain au domicile de Philippe Le Bas et d’Elisabeth, où l’invitée d’honneur n’était autre que Charlotte Robespierre. Cet évènement est d’ailleurs significatif de la différence de perception et d’appréciation de Charlotte Robespierre par les deux sœurs Duplay. La détestation qui existait entre Eléonore Duplay et Charlotte Robespierre, avait tenu à l’écart cette dernière de la famille Le Bas.
Mais en cette année 1833, Eléonore venait de décéder, et comme l’indique Jules Simon, Charlotte Robespierre avait peut-être voulu revoir une dernière fois celle qui aurait pu être sa belle-sœur, et connaître le fils de celui qui avait été le plus fidèle amis de son frère Maximilien. Philippe avait pris l’habitude d’inviter à son domicile certains de ses élèves, lesquels deviennent des familiers de sa mère on peut citer Jules Bonnet (l’historien du protestantisme), que Philippe qualifie pour sa mère de second fils. C’est donc une relation quasi-fusionnelle qui s’est installée entre Elisabeth et son fils pendant ces deux décennies, cette relation exceptionnelle fut rappelée, à ses obsèques, par Xavier de Xivrey, président de l’Académie des belles-lettres :
Ce que M. Le Bas recueillit d’honneur, de succès, de réputations, il le rapportera, toujours aux soins tendres et dévoués d’une mère, dont il se plaisait à louer les qualités supérieures et à laquelle il n’aura survécu que d’un an, ayant eu la consolation de la conserver jusqu’à un âge très avancé [10].
Madame Le Bas, devenue veuve le 10 thermidor 1794, lorsque son fils était encore à la mamelle, se maintint dès lors dans une retraite où elle garda intactes toutes ses impressions, toutes ses sympathies de cette époque ; et ce sentiment, elle le fit partager entièrement à son fils, au point que d’omettre ici un trait si caractéristique, ce serait exclure de ce souvenir de notre confrère ce qui tint, nous le savons tous, une si grande place dans sa vie. Quelles que soient d’ailleurs les opinions, on peut, on doit même, payer un tribut d’hommage sincère à cette conviction profonde, ainsi qu’à la source, assurément très respectable, où la piété filiale de M. Le Bas puisa l’inspiration de ce sentiment [11].
De nombreux témoignage sur Elisabeth Le Bas existent, nous n’en citerons ici qu’un seul, celui du peintre Degas relaté par Paul Valery :
Le vingt-huit juillet 1904, Degas me raconte ce souvenir : il avait quatre ou cinq ans. Sa mère un jour le conduisit avec elle faire visite à Madame Le Bas, veuve du célèbre Conventionnel, ami de Robespierre, qui se tua d’un coup de pistolet le neuf thermidor. Le fils de Madame Le Bas, Philippe, était un éminent érudit. Il avait été précepteur des oncles de Degas. Cette vieille dame habitait rue de Tournon. Degas se souvenait du rouge des carreaux cirés qui pavaient l’appartement. La visite achevée, comme Madame Degas, tenant son fils par la main, se retirait, raccompagnée jusqu’à la porte par Madame Le Bas, elle aperçut sur les murs du couloir d’entrée les portraits de Robespierre, de Saint-Just, de Couthon…
- Comment, s’écria-t-elle, vous conservez toujours les têtes de ces monstres (…) !
- Tais-toi, Célestine, c’étaient des Saints [12] !
La cinquième période aux côtés de sa fille Caroline.
Ensuite au début des années 1850, Philippe ayant perdu l’usage de son grand appartement parisien, Elisabeth se résout à quitter Paris pour se rendre auprès de sa fille à Rouen. Elle y finira sa vie. Sa fille Caroline s’était mariée avec le propriétaire de l’Hôtel du Nord, Henri Vautrin, la mort précoce de celui-ci en octobre 1828 (il n’était âgé que de 31 ans), fera de Caroline à vingt-huit ans l’unique propriétaire et gérante de cet établissement renommé en plein cœur de Rouen, en l’actuel rue du Gros Horloge, jouxtant le célèbre monument. Elisabeth était domicilié 13 rue Sénécaux, une petite rue aujourd’hui disparue située à quelques encablures. On sait que Caroline aura eu au moins un enfant Charles Vautrin, car il figure dans le testament de son grand-oncle Jacques Duplay en 1847.
Le fils cadet d’Elisabeth, Charles Le Bas obtiendra grâce à son frère, un poste de sous-bibliothécaire à La Sorbonne. A sa mort, quelques années après celle de son épouse, en janvier 1871, il laisse cinq orphelins :
Charles Auguste Philippe Maximilien âgé de 19 ans ; Emile Clément 16 ans ; Léon Aimé âgé de 14 ans ; Aimée Elisa âgé de 8 ans ; Elisabeth Zélie âgé de 6 ans. Chacun recevra une pension de quatre-vingts francs annuel, somme au demeurant absolument dérisoire.
Eléonore et Elisabeth, sont inhumées en deux sépultures de la 34 ème division du cimetière du Père-Lachaise, relativement proche l’une de l’autre. Concernant celle d’Elisabeth, c’est elle-même qui en fit l’acquisition en 1830 pour inhumé son second mari Charles Le Bas, d’où la gravure « FAMILLE LE BAS DU NORD », faisant référence au surnom de Charles, Le Bas du Nord, donné par sa hiérarchie au Ministère de la Police pour le distinguer d’un autre commissaire officiant dans le Sud de la France « Le Bas du Sud ». L’emplacement précis de la sépulture fut choisi par Elisabeth pour être à la fois proche de la tombe de la famille DUPLAY, et être contiguë de celle de son gendre Henri Vautrin où serait plus tard inhumée Caroline. En la sépulture d’Elisabeth sont inhumé également une autre famille, une famille amie et cousine, les Prévost : les descendants de Jean Baptiste Prévost-Le Bas, le curé de Frévent et beau-frère du Conventionnel. Mais c’est une toute autre histoire que nous exposerons dans un autre article. Cette tombe c’est aussi par procuration, celle du Conventionnel, apparaissant sur une plaque commémorative aux côtés d’Elisabeth, cette plaque fut probablement posée au moment de la dernière restauration de la tombe par les descendants de la famille Le Bas.
De façon analogue, dans le cadre de la sépulture Duplay, où est inhumée Eléonore, le souvenir de Maximilien Robespierre, est évoqué indirectement sur une plaque déposée par l’AMRID en juillet 2003 « A Eléonore Duplay amie de Maximilien Robespierre », cette plaque complète une stèle reconstituée à l’identique dans le cadre de la restauration de la sépulture, entreprise par la ville de Paris en 1985, au titre des sépultures présentant un intérêt artistique et/ou historique. La fiche de cette sépulture de la commission d’architecture funéraire, intitulée « Concession : Duplay Éléonore (1768-1832) no61P1818 », indique au sujet de l’intérêt historique et architectural : « La tradition orale considère qu’il s’agit de la « fiancée de Robespierre qui, jusqu’à l’âge de 64 ans, porta le deuil de Robespierre ».
Ainsi, à défaut d’avoir obtenu une rue à son nom à Paris, Maximilien Robespierre aura-t-il pu inspirer à cette ville le fait de conserver à ses hôtes leur sépulture, et à travers cette dernière pouvoir lui-même apparaître, et demeuré virtuellement aux côtés de ses hôtes pour l’éternité.
Toutefois comme nous le verrons prochainement cette sépulture abrite au moins onze personnes que nous avons pu identifier.
In English
Éléonore and Élisabeth Duplay[2] are two sisters, muses of the French Revolution, famous not for their role during the French Revolution, but for their closeness to Maximilien Robespierre, who lodged with their father, the cabinet-maker Maurice Duplay, for three years. There has been much speculation about a romantic relationship between Éléonore and Maximilien Robespierre, which began as early as Thermidor and has continued throughout 19C down to present-day internet forums. Certainly Éléonore may have encouraged this rumour by living in widow-like seclusion with her father and then with her brother Jacques for the rest of her life, as her nephew Philippe Le Bas (1794-1860) writes in his Historical Dictionary :
Duplay’s eldest daughter, Éléonore, shared her father’s patriotic sentiments. She was one of those serious and just minds, one of those firm and upright characters, one of those generous and devoted hearts, whose model we must look for in the golden age of the ancient republics. Maximilien could not fail to pay tribute to such virtues ; a mutual esteem brought their two hearts together ; they loved each other without ever having said so, and there is no doubt that if he had succeeded in restoring order and calm to the State, and if his life had ceased to be so agitated, there is no doubt that he would have become the son-in-law of his friend. Slander, which spared none of the Thermidorians’ victim’s friends, did not fail to attack the woman he wanted to marry, and had no fear of writing that there was a shameful union between them. We, who have known Éléonore Duplay for nearly fifty years, we who know to what extent she carried a sense of duty, to what extent she rose above the weaknesses and frailties of her sex, protest strongly against such an odious imputation. Our testimony deserves all confidence.[3]
Ultimately, we know little about Éléonore Duplay’s life after Thermidor : we have only a few pieces of information gleaned from legal documents, such as the inventory after Maurice Duplay’s death in 1820. We learn from this deed that both Éléonore and Jacques (and his family) lived together with their father in a house on the Ile de la Cité, at 29 rue de Harlay. Éléonore is referred to in this document as « guardian of the seals ». The inventory of her father’s property lists numerous paintings, mostly copies and watercolours : are they the work of Éléonore ? We know that, before Thermidor, Éléonore attended the painter Regnault’s studio. One of her fellow-students there, Albertine Clément-Emery, wrote a memoir in which she names Éléonore ‘Eugénie’, and gives us a nice portrait of her :
To paint Eugénie... impossible, without being pretty, her face was pleasant, her blue eyes harmonized so well with her fair hair, there was so much benevolence in her rare smiles, so much melancholy in her open forehead, so much pride in her eagle eyes, so much feeling in her usual expressions, and frank rudeness in her improvisations, that one had to love her or hate her. I loved her very much without being able to define the feeling she inspired in me, her kindness attracted me, her gravity imposed itself on me, her wise advice electrified me [4].
Éléonore was considered a living myth, an inaccessible icon to republicans in the early 19C. A correspondence exists in this sense between Charles Teste [5] and Buonarroti [6].
Like her sister Éléonore, Élisabeth LE BAS, née Duplay (1772-1859), is a legendary character and a great figure of the French Revolution, an exceptional and sought-after oral witness by historians of the French Revolution in the mid 19C, such as Jules Michelet, Louis Blanc, Alphonse Esquiros and the poet Alphonse de Lamartine. These historians in turn inform us about Élisabeth, describing their meetings. We are, of course, well informed by her son Philippe Le Bas, and the latter’s correspondence, maintained during his travels. Numerous archives concerning her directly, as in the W 79 series (Thermidor), and indirectly through her second husband Charles Le Bas’ professional files at the Ministry of the Interior , and, as for her sister, various legal documents regarding the Duplay family, give us information. Finally, Paul Coutant Stéfane-Pol, the son-in-law of Élisabeth’s grandson Léon Le Bas, kept the family archives and benefitted from the reminiscences of his father-in-law (who lived for many years with his grandmother). He provides us with a lot of information through his books and articles.
Élisabeth lived to be 86, and we can identify five periods in her life :
The First Phase
This meeting, often mentioned in literature, is based on Mme Le Bas’ famous manuscript. She wrote it at the insistence of her son during his trip to Greece and Asia Minor in 1843-1844. This manuscript was used as a primary source during her lifetime by Michelet, Lamartine, Esquiros, and Louis Blanc.
In this manuscript Élisabeth records her first meeting with the Conventionnel Le Bas on 24 April 1793 at the Convention itself, where she had gone with Charlotte Robespierre : « It was on the day that Marat was carried in triumph that I saw my beloved Philippe Le Bas for the first time » [7]. Several meetings are mentioned by Élisabeth, and then there is an interruption in her meetings, due to Philippe’s prolonged absence through illness.
Élisabeth then recounts Philippe’s marriage proposal, first to her mother, the latter’s hesitation, and then Maximilien’s intervention with her parents at Maurice’s request, which Élisabeth listened to through the wall :
My father seemed pleased ; but my mother was still anxious to get my sisters married before me. At last I heard my father call our good friend : he was so good, we loved him more than a brother. My father told him the subject of the conversation and said to him : « My friend, it is our Élisabeth, our scatterbrain, that M. Le Bas is asking our permission to marry » He replied : « I congratulate you on this, » he said, « so much the better. Élisabeth will be happy ; my dear friend, do not hesitate for a moment : Le Bas is the worthiest of men, in every respect ; he is a good son, a good friend, a good citizen, a man of talent ; he is a distinguished lawyer. The good Maximilien seemed happy to see me proposed to by his compatriot, and emphasising for us to my parents, he added : »This union will, I believe, make Élisabeth happy. " [8]
Some time later, Armand-Benoît-Joseph Guffroy, deputy of Pas-de-Calais, tried to undermine the marriage plan by making slanderous remarks about Élisabeth to Philippe. The latter retorted : « Guffroy, you want me too much, I thank you for the bad things you told me about Mlle Duplay, but I only want to be the father of my works. »At the time when the marriage was scheduled, Le Bas was sent on a mission by the Committee of Public Safety ; he was accompanied by his cousin Duquesnoy, and in her manuscript Élisabeth wrote :
« I could not help telling Robespierre that he was doing us harm. »He replied : My good Élisabeth, the country comes first when it is in danger ; his departure is indispensable, my friend ; courage is needed ; he will soon return ; his presence is necessary wherever he is sent. You will be much happier, you who are so patriotic, to see him return after he has done his country such a great service. [9]
It was on Philippe’s return from his mission that the marriage took place, on 26 August 1793.
But very quickly, to Élisabeth’s great despair, Philippe had to go back on mission, and the romance was at its height when, just a few months pregnant, she accompanied her husband and Antoine de Saint-Just on their missions to the armies on the Eastern front. Philippe’s youngest sister, Henriette Le Bas, aged 18, was also on the trip, and even became briefly Saint-Just’s fiancée. Élisabeth and Henriette stayed in Saverne, close to the front. This episode is mentioned at length by Élisabeth in her memoirs.
Second Phase
Then came Thermidor, and the heroic death of her husband, the Conventionnel, Philippe Le Bas, who blew his brains to avoid the guillotine. This plunged her into immeasurable distress : imprisoned for a few months with her barely six-week-old son, then bringing him up alone, completely destitute ; her father still imprisoned ; obliged to feed herself as a washerwoman on the washing boats on the Seine. « Yes, I preferred to go soaping on the boat, rather than ask for help from the murderers of our poor friends. » [10]
Things certainly improved for her when the whole Duplay family was released. Very quickly the family and a few close friends, including the locksmith Jean-Baptiste Didier, got together to appoint a guardian for young Philippe, who was then one and a half years old, on 23 November 1795. Augustin Darthé was chosen to be Philippe’s guardian. But this period of calm was brief : the Conspiracy of Equals intervened, in which Darthé took a leading part and, along with Babeuf, was one of the only ones condemned to death. Maurice Duplay and his son Jacques, Élisabeth’s brother, were also imprisoned for almost a year but were released in May 1797.
The Third Phase :
This is the longest, lasting 32 years.
Some time later, Élisabeth Duplay met Charles Le Bas, one of Philippe’s younger brothers. Élisabeth and Charles were the same age, both born in 1772. Like her, he was impoverished financially. As a sergeant in the third battalion of Guadeloupe, where he had been living since 1790, he had been hit by a British shell, causing him to lose partial use of his left arm. For a time a prisoner of the British, he landed at Fécamp on 8 November 1795. He was ordered to retire to Frévent and made the journey on foot in the cold. On 30 January 1796, he appears on the death certificate of his father Ange Le Bas.
Without resources, he stayed for a while in Amiens with his sister, Florence, wife of the draper Antoine Mimérel. He went back and forth to Paris many times to obtain a pension and papers in order to be able to return to Guadeloupe. It was perhaps during his repeated approaches to the Ministry of Police that he got a post as a simple employee at this Ministry on 25 January 1798. Barely a year later, on 9 January 1799, Charles Le Bas married Élisabeth. From this marriage a daughter was born in 1800 in Paris, Charlotte Élisabeth (1800-1863), known as Caroline, then Charles (1810-1871). The couple’s financial situation was not assured until 1808 when Charles Le Bas became Commissioner General of Police in Lorient. The Le Bas family did not return to Paris until 1814, and Charles continued to rise in the hierarchy of the Ministry of Police and then of the Interior, becoming head of office at the Ministry of the Interior from 1819 to 1822, when he retired. He died on 2 September 1830.
The Fourth Phase : with her son Philippe
From 1830 until the beginning of the 1850s, Élisabeth lived with her son Philippe at 30 Rue de Condé, her official address as it appears in the inventory after her brother Jacques’ death in 1847. During all these years, she shared her son’s life, and a very strong relationship developed between the two. She looked after Philippe’s two children, Léon and Charlotte Élisabeth Grujon, during his long two-year trip to Greece and Asia Minor, and also acted as a link with her son’s colleagues during this period. Philippe’s letters to his mother during this period are sometimes technical and rich in description and detail of the sites visited, attesting to the fact that Philippe was addressing a knowledgeable and cultured reader. His mother was his confidante about his affairs and research. They received many guests in the large flat in the rue de Condé. Several accounts attest to this, such as that of Jules Simon, who recalled a Republican dinner at the home of Philippe Le Bas and Élisabeth, where the guest of honour was none other than Charlotte Robespierre. This event is significant for the difference in perception and appreciation of Charlotte Robespierre by the two Duplay sisters. The hatred that existed between Éléonore Duplay and Charlotte Robespierre had kept the latter away from the Le Bas family.
But in that year 1833, Éléonore had just died, and as Jules Simon indicates, Charlotte Robespierre may have wanted to see one last time the woman who could have been her sister-in-law, and to get to know the son of one of her brother Maximilien’s most faithful friends. Philippe had taken the habit of inviting to his home some of his students, who became familiar to his mother, such as Jules Bonnet (the historian of Protestantism), whom Philippe described as his mother’s second son. It was thus a quasi-fusional relationship that developed between Élisabeth and her son during these two decades, an exceptional relationship that was recalled at her funeral by Xavier de Xivrey, president of the Académie des belles-lettres :
What M. Le Bas gained in terms of honour, success and reputation, he would always attribute to the tender and devoted care of a mother, whose superior qualities he liked to praise, and whom he outlived by only one year, having had the consolation of keeping her until a very advanced age [11]. Madame Le Bas, who was widowed on 10 Thermidor 1794, when her son was still at the breast, kept herself from then on in a retirement where she kept intact all her impressions, all her sympathies of that time ; and this feeling she shared entirely with her son, so much so that to omit here such a characteristic trait would be to exclude from the memory of our fellow member that which, as we all know, held such a great place in his life. Whatever one’s opinion, one can, and indeed must, pay a tribute of sincere homage to this deep conviction, as well as to the source, certainly a very respectable one, from which M. Le Bas’s filial piety drew the inspiration for this sentiment [12].
Many testimonies about Élisabeth Le Bas exist, but we will mention only one here, that of the painter Degas, as related by Paul Valery :
On the twenty-eighth of July 1904, Degas told me this memory : he was four or five years old. One day his mother took him with her to visit Madame Le Bas, widow of the famous Conventional, friend of Robespierre, who killed himself with a pistol on the ninth of Thermidor. Madame Le Bas’s son, Philippe, was an eminent scholar. He had been tutor to Degas’ uncles. This old lady lived in the Rue de Tournon. Degas remembered the red of the waxed tiles that paved the flat. When the visit was over, as Madame Degas, holding her son by the hand, withdrew, accompanied to the door by Madame Le Bas, she saw on the walls of the entrance corridor the portraits of Robespierre, Saint-Just, Couthon...
She cried “How can you still keep the heads of these monsters (...) !”
"Shut up, Célestine, they were saints [13] !”
The Fifth Phase : with her daughter Caroline.
Then, at the beginning of the 1850s, after Philippe lost the use of his large Paris flat, Élisabeth decided to leave Paris to go to her daughter in Rouen. She would end her days there. Her daughter Caroline had married the owner of the Hôtel du Nord, Henri Vautrin, whose early death in October 1828 (aged only 31) made Caroline, at the age of 28, the sole owner and manager of this renowned establishment in the heart of Rouen, in what is now the rue du Gros Horloge, next to the famous monument. Élisabeth lived at 13 rue Sénécaux, a small street, now vanished, just a few blocks away. We know that Caroline had at least one child, Charles Vautrin, as he is mentioned in the will of her great-uncle Jacques Duplay in 1847.
Élisabeth’s youngest son, Charles Le Bas, obtained, through his brother, a position as sub-librarian at the Sorbonne. When he died, a few years after his wife, in January 1871, he left five orphans : Charles Auguste Philippe Maximilien aged 19 ; Emile Clément aged 16 ; Léon Aimé aged 14 ; Aimée Elisa aged 8 ; Élisabeth Zélie aged 6. Each would receive a pension of eighty francs per year, an absolutely derisory sum by the way.
Éléonore and Élisabeth are buried in two graves in the 34th division of the Père-Lachaise cemetery, relatively close to each other. Élisabeth acquired hers in 1830 to bury her second husband Charles Le Bas, hence the engraving « FAMILY LE BAS DU NORD », referring to Charles’ nickname, Le Bas du Nord, given by his hierarchy at the Ministry of Police to distinguish him from another commissioner officiating in the South of France, « Le Bas du Sud ». The precise location of the grave was chosen by Élisabeth to be both close to the DUPLAY family grave, and adjacent to that of her son-in-law Henri Vautrin, where Caroline would later be buried. In Élisabeth’s grave are also buried another family, a family friend and cousin, the Prévosts : the descendants of Jean Baptiste Prévost-Le Bas, the priest of Frévent and brother-in-law of the Conventionnel. But this is a separate story, which we will tell in another article.
This tomb is also by proxy that of the Conventionnel Le Bas, who is depicted on a commemorative plaque alongside Élisabeth. This plaque was probably put up at the time of the last restoration of the tomb by the descendants of the Le Bas family.
Similarly, on the Duplay tomb, where Éléonore is buried, the memory of Maximilien Robespierre is indirectly evoked on a plaque placed by AMRID in July 2003 : « To Éléonore Duplay, friend of Maximilien Robespierre », this plaque completes a stele reconstituted identically as part of the restoration of the tomb, undertaken by the city of Paris in 1985, as a tombstone of artistic and/or historical interest. The record of this burial by the Commission for Funerary Architecture, entitled « Concession : Duplay Éléonore (1768-1832) no. 61P1818 », states the following about the historical and architectural interest : "Oral tradition considers that this is the ’Robespierre’s fiancée, who, until the age of 64, wore mourning for him’’.
Thus, in the absence of a street named after him in Paris, Maximilien Robespierre may have inspired the city to preserve his hosts’ graves, and through them to appear and remain virtually alongside them for eternity.
However, as we shall see shortly, this tomb contains at least eleven people whom we can identify.
[1] Vous trouverez plus de détail sur notre site « Les Amis de Philippe Le Bas »
[2] Dictionnaire de Le Bas, op. cit., v 6, p. 821.
[3] Ibid., p. 14.
[4] Charles Teste, né le 27 mai 1783 à Bagnols-sur-Cèze (Gard) ; libraire, éditeur, homme de lettres ; ami de Filippo Buonarroti et de Marc-René de Voyer d’Argenson, républicain infatigable puis néo-babouviste, il joua un rôle considérable dans le développement du néo-babouvisme dans les milieux républicains.
https://maitron.fr/spip.php?article38145, notice Teste Charles, Antoine, par Jean Maitron, Michel Cordillot, Jean Risacher, version mise en ligne le 20 février 2009, dernière modification le 20 juin 2018.
[5] Armando Saitta, Filippo Buonarroti. Contributi alla storia della sua vita e del suo pensiero, Edizioni di Storia e letteratura, Rome, 1950-1951, t 1, p. 90-94.
[6] Autour de Robespierre…, op. cit., p. 102.
[7] Ibid., p. 117-118.
[8] Ibid., p. 127.
[9]
[10] Discours de M. Berger de Xivrey aux funérailles de M. Philippe Le Bas, Paris, Institut impérial de France.
[11] Berger de Xivrey, Funérailles de M. Philippe Le Bas, Paris, impr. de Firmin-Didot frères, fils et Cie, 1860, p. 3.
[12] Paul Valéry, Degas, Danse, Dessin, Paris, Amboise Vollard, 1836.
[13] Le 18/03/2021 Maj FH, remplace texte du 17/02/2021 FH Corrections Aimée du 27/03/2021
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