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Le Recueil d’Aulard, une offrande de l’Histoire.

Un article de Bruno Decriem

samedi 18 mai 2019

Le Recueil d’Aulard demeure aujourd’hui un outil indépassable, altruiste, œuvre de plusieurs générations d’historiens, qui bénéficiera aux historiens d’aujourd’hui et de demain.
Il est incontournable pour les études de la période révolutionnaire et conventionnelle de 1792 à 1795.
La description du Recueil d’Aulard donne le vertige. 28 volumes couvrant la période de la Révolution du 10 août 1792 au 26 octobre 1795 ont été publiés durant soixante-deux ans.
FACILITER L’UTILISATION DU RECUEIL DES ACTES DU COMITE DE SALUT PUBLIC POUR LA RECHERCHE HISTORIQUE SUR LA RÉVOLUTION FRANÇAISE : SOURCES ET MÉTHODE.

Le Recueil d’Aulard, une offrande de l’Histoire.

En 1889, lors du centenaire de la Révolution française paraît le premier volume du « Recueil des actes du comité de salut public avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du Conseil exécutif provisoire. » [1] C’est Alphonse Aulard qui dirige cette immense œuvre consistant à publier des sources inédites issues de la Révolution française. En introduction de son premier tome, l’illustre professeur premier titulaire de la chaire de la Révolution française à la Sorbonne expliquait son objectif en justifiant cette compilation imprimée de documents jusque là inédits ou extrêmement dispersés et très lacunaires : « On ne se propose pas dans cette introduction, de résumer et d’interpréter les textes qui vont suivre : c’est à faire aux historiens, auxquels on offre des documents nouveaux, d’en tirer les conclusions qu’ils comportent et de composer des livres avec ces éléments. » [2] Les documents concernés sont dans leur très grande majorité issus des Archives Nationales, et en premier lieu de la sous-série AF II. L’objectif principal est donc de les mettre à disposition des historiens de la Révolution française en textes imprimés. Alphonse Aulard écrira les conditions et les méthodes utilisées pour chercher, trouver, sélectionner et imprimer ces sources disparates [3]. « Il s’agit d’offrir des matériaux aux historiens de toute opinion, et de les offrir en restant, je ne dis pas seulement impartial, mais impassible. » [4] « Mon rôle est d’éditer les textes avec exactitude et clarté.  [5] »

A vrai dire, la méthode fut loin d’être parfaite et les polémiques nombreuses. Des oublis, des résumés trop nombreux (notés Analyse), des erreurs ou des inexactitudes, des sources nouvelles ont nécessité l’édition de 4 suppléments. Conscient des lacunes de son Recueil, Aulard en avait préparé les matériaux en constatant : « Cette œuvre est longue et la vie est courte. [6] » Ainsi, après le décès d’Aulard en 1928, d’autres historiens, Georges Lefebvre et surtout Marc Bouloiseau terminèrent la publication du Recueil et élaborèrent les 4 Suppléments [7]. Dans l’introduction du 1er Supplément, Pierre Caillet et Marc Bouloiseau analysèrent les archives du Comité de Salut public ainsi que le travail considérable d’Aulard nécessitant cependant un prolongement avec les suppléments [8].

En 1994, Marc Bouloiseau pouvait légitimement écrire : « Un « Monument » s’achève. Le Recueil des Actes du Comité de Salut public et son supplément. » [9] Cette monumentale collection publiée sur une durée finale de plus d’un siècle allait fournir une aide phénoménale aux historiens et aux chercheurs : « Cette « grande machine » selon les uns, ce « monument d’érudition » selon les autres, possède ses lettres de noblesse consacrées par l’usage. Ce n’est pas l’Histoire, c’est une invitation à l’écrire. Elle implique toutes les sciences humaines et sollicite toutes les curiosités. Matériels aisément exploitables, sa richesse demeure stupéfiante. [10] »

Le Recueil d’Aulard demeure aujourd’hui un outil indépassable, altruiste, œuvre de plusieurs générations d’historiens, qui bénéficiera aux historiens d’aujourd’hui et de demain. « Ceux qui, demain, bénéficieront de cette offrande de l’Histoire. [11] »

Il est incontournable pour les études de la période révolutionnaire et conventionnelle de 1792 à 1795.

« Ces textes sont le fond même de l’histoire gouvernementale de la France pendant la durée de la Convention nationale. [12] »

« Un Recueil qui demeure l’instrument de travail essentiel pour toute étude sur le gouvernement révolutionnaire. [13] »

Même si l’étude des sources directes et manuscrits originaux est irremplaçable mais souvent difficile d’accès et lointaine pour beaucoup car concentrées à Paris, l’achèvement de la publication du Recueil d’Aulard offre donc à chacun la possibilité de travailler avec davantage de facilité sur des sources imprimées classées et regroupées selon une méthode prédéfinie.

Un « instrument incomparable. [14] »

La cohérence du Recueil d’Aulard est d’abord à souligner, et cela malgré une publication étalée dans le temps, du centenaire au bicentenaire de la Révolution.

« 1889-1989. Il ne fallut pas moins d’un siècle pour que l’entreprise ambitieuse conçue et dirigée jusqu’à sa mort, en octobre 1928, par Alphonse Aulard, parvienne à son terme. Un temps démesuré, des collaborateurs multiples, pouvaient faire douter de l’unité de l’ensemble. Il n’en est rien. [15] »

La description du Recueil d’Aulard donne le vertige. 28 volumes couvrant la période de la Révolution du 10 août 1792 au 26 octobre 1795 ont été publiés durant soixante-deux ans [16]. Cela correspond à un total édifiant de plus de 21700 pages imprimées. Trois volumes de tables (ou index) absolument indispensables pour s’y retrouver beaucoup plus facilement sont ajoutés aux 28 tomes, en les couvrant entièrement [17].

Les deux premières tables proposent en plus d’un renvoi aux numéros des tomes et aux pages correspondantes par entrée : nom propre des personnes, des lieux, villes, départements, et par thème, armées, etc. une brève analyse circonstancielle. La troisième table se contente du seul renvoi aux tomes et pages sans analyse.

Ces index sont d’autant plus nécessaires que le contenu des tomes est extrêmement volumineux avec plus de 500 à 900 pages selon les volumes. Une table des matières complète certes chacun des volumes mais cette table des matières, pourtant utile, ne remplace absolument pas les tables-index qui, seules, permettent au lecteur de se guider dans le dédale du monumental Recueil.

Aulard a pourtant choisi une logique chronologique, le plus simple possible. Chaque journée se décompose en trois séries de documents, ceux du Comité de Salut public, ceux du Conseil exécutif provisoire (les ministres) et enfin la correspondance abondante des représentants en mission avec le Comité de Salut public et la Convention nationale. Les notes sont réduites au minimum afin de ne pas alourdir une compilation déjà épaisse. Elles concernent souvent le document lui-même, un renvoi à un autre document complémentaire ainsi qu’une brève biographie des personnages.

« Le commentaire le plus efficace sera celui qui sortira du rapprochement même de ces textes [18]. » « Il nous faudra commenter les documents, mais seulement pour les rendre plus intelligible [19]s. » « Ce commentaire, qui sera le plus sobre possible [20]. »

Dans l’avertissement du tome 18, Aulard constatait que de nouveaux documents « oubliés » ou découverts depuis la publication étaient apparus à mesure d’ailleurs que sa méthode de recherches et de recensement évoluait. Il envisagea donc un « appendice final » qu’il nomme ensuite « Supplément. » Des omissions, notamment et par exemple seulement, dans les archives de la marine, allongeaient « La liste chronologique des arrêtés qu’on trouvera dans ce supplément. [21] » « Il est probable que la suite de ce travail fera découvrir d’autres omissions [22]. »

Aulard concédait également des erreurs, des fautes de toute sorte, coquilles, difficultés à déchiffrer des écritures particulièrement pour les noms propres. Il prévoyait donc un erratum final s’ajoutant à ceux déjà présents en fin de chaque volume, et réclamait l’indulgence du lecteur éclairé.

« Nous ne pouvons pas être assuré, dans un Recueil si considérable, dans un travail si complexe, de n’avoir commis aucune erreur [23]. »

Et effectivement, les erreurs et recopie fautive, à une époque où le travail s’effectue encore essentiellement à la main, travail d’équipe certes mais de « bénédictin » ont alimenté la polémique et les charges virulentes d’Albert Mathiez contre Aulard [24].

Quant aux lacunes, elles concernaient autant les problèmes de dépouillement des Archives Nationales (cotes et cartons) que la découverte plus difficile à prévoir et plus tardive de collections privées d’érudits passionnés de la Révolution française. (Exemple : la collection de Franck Rousselot.) Il est vrai que l’exhaustivité définitive est un objectif fixé mais sans doute inaccessible. Aulard constatait d’ailleurs que de nombreux documents avaient été volés, dès l’époque de la Révolution d’ailleurs : « Une partie de ces minutes d’arrêtés et, en général, des papiers du Comité de Salut public a été dérobée avant que les Archives nationales en eussent pris possession en 1849.

ces larcins, dont plusieurs remontent sans doute à la période thermidorienne, sont constatés par la présence dans des collections particulières, d’originaux des arrêtés. Et ce ne sont pas les moins intéressants qui manquent aux Archives. [25] »

Marc Bouloiseau le disait lui même : « Un Recueil comme celui d’Aulard n’est jamais terminé [26]. » Il suffit d’un seul document inédit « pour accroître nos scrupules. [27] »

Plus d’un demi-siècle après le recensement premier des documents omis et oubliés de son Recueil par Aulard, Bouloiseau va diriger une équipe de recherches et publier 4 Suppléments au Recueil d’Aulard [28]. Formant finalement un corpus de plus de deux mille pages, ils complètent efficacement les oublis du Recueil et rectifient bon nombre d’erreurs. Les nouvelles cotes (souvent plus précises) affinées des documents sont soigneusement listées dans les erratas. Un index des Suppléments élaboré par Marcel Dorigny complète le travail. Ce travail complémentaire préparé par l’Institut d’Histoire de la révolution Française et publié avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique (C.N.R.S.) termine donc la grande œuvre d’Alphonse Aulard.

Tout travail sur le Recueil devra donc être complété et vérifié, éventuellement rectifié par les Suppléments. Ajoutons que les 4 Suppléments couvrent l’exacte même période que celle du Recueil, de 1792 à 1795 et que sa présentation chronologique est quasiment identique aux tomes d’Aulard.

Le Recueil numérique.

Le Recueil et ses Suppléments constituent une œuvre de 36 volumes, 28 tomes du Recueil, 4 Suppléments et 4 tables-index. En pagination, cela représente 24815 pages.

Pour l’historien (amateur ou professionnel), une première difficulté consiste à la simple consultation du Recueil. On le trouve en effet principalement dans les grandes bibliothèques, particulièrement les bibliothèques universitaires, fort heureusement souvent en consultation libre, au rang des usuels. Ajoutons que le prêt est rarement possible. L’acquérir en version papier est quasiment impossible dans sa totalité des volumes et fort onéreux dans ses reproductions en « fac-similé » qui existent cependant désormais.

Tout change avec le volonté de la B.N.F. (Bibliothèque Nationale de France) de numériser ses collections sur son site internet gallica.bnf.fr. Quatre millions de documents sont désormais accessibles en ligne sur Gallica, la bibliothèque numérique de la B.N.F. et de ses partenaires. Un moteur de recherche facilite la recherche. Le Recueil d’Aulard s’y trouve. Il est légalement téléchargeable (notamment en format PDF.) C’est évidemment une avancée considérable. Tombé dans le domaine public, le Recueil d’Aulard devient disponible pour tous, sur son simple ordinateur, et stocké facilement quel n’importe quel disque dur externe ou interne.

Malheureusement, pour l’heure, en 2017, seuls 27 tomes sont numérisés sur Gallica ainsi que deux tomes de tables. Il manque donc le volume 23 (10 mai-2 juin 1795) de la période thermidorienne et surtout les 4 Suppléments non - numérisés et les deux autres tomes de tables dont surtout celui de 1955 qui concerne l’an II et le gouvernement révolutionnaire. Pour ces ouvrages qu’on espère le plus rapidement numérisés, la bonne vieille méthode de la photocopie massive s’impose encore.

L’étude plus complète de la Révolution française nécessite également en complément de la consultation du Recueil d’Aulard et de ses Suppléments celle des Archives parlementaires des Assemblées révolutionnaires. (Constituante, Législative et Convention.) Celles-ci sont numérisées sur le site : https://frda.stanford.edu/fr/ap

Il s’agit d’une collaboration entre les bibliothèque de l’Université de Stanford et la Bibliothèque Nationale de France qui a aboutit à la confection d’Archives numériques de la Révolution Française dont une abondante iconographie. 82 volumes des Archives parlementaires sont mis en ligne, téléchargeables en format PDF et en TEI. Ils couvrent la période de 1789 au 4 janvier 1794. Malheureusement, en raison de droits d’auteur, l’année 1794 des Archives parlementaires pourtant existante en version papier n’est pas numérisée pour le moment.

Lors du centenaire de la Révolution et parallèlement au lancement de la publication du Recueil des actes du Comité de Salut public, Aulard publiait un autre Recueil, extrêmement important lui aussi pour l’étude de la Révolution, celui des débats du club des Jacobins de Paris. Cette publication intitulée « La Société des Jacobins Recueil de documents pour l’histoire du club des Jacobins de Paris par F.A. Aulard » comprend six gros volumes présentant de manière chronologique les séances des Jacobins et les débats qui en découlent avec les principales interventions notifiées [29]. (29)

Là encore, la collection couvre l’ensemble du club des Jacobins, de sa naissance à sa suppression, de 1789 à novembre 1794. Le Recueil des Jacobins, malheureusement présenté sans tables est complètement disponible et téléchargeable au format PDF sur Gallica également [30].

D’autres sources s’offrent aussi aux chercheurs notamment la publication de mémoires d’acteurs de la Révolution, d’œuvres complètes comme celles de Robespierre [31] par la Société des Études Robespierristes fondée en 1907 et naturellement les riches documents des différentes Archives Départementales.

« Heureux si notre travail, en provoquant des curiosités, amène à la lumière des faits. [32] »

Le Recueil offre donc de multiples possibilités de recherches. Instrument de travail incomparable, il n’est pas possible de le résumer : « L’ampleur du sujet est telle que, malgré les publications de textes […] aucun auteur n’est parvenu à le traiter dans son ensemble en utilisant cette énorme masse documentaire. [33] »

Il nous a permis en 1993 de publier un Recueil des actes du Comité de Salut public signés par Robespierre [34], actes compilés de ce vaste recueil d’Aulard même si « Je doute que, dans cette énorme masse documentaire, on parviendrait à donner à chaque membre la part qui lui revient ! [35] » Le rôle de Robespierre au sein du Comité de Salut public durant ces années décisives de 1793 et 1794 s’en est cependant trouvé éclairé. Comme l’écrivait Mathiez « Robespierre nous fait entrer un moment, sinon dans la salle même des délibérations, du moins dans l’antichambre. Nous percevons le bruit des discussions, nous devinons l’écho des préoccupations, et de ce passé lointain, une bouffée de vie monte jusqu’à nous. [36] »

Le Recueil permet également de s’intéresser aux missions de ce représentants principalement à travers leur correspondance avec le Comité de Salut public et de la convention. Le Recueil et les Suppléments permettent d’établir une liste très précise des lettres envoyées et reçues. (Toujours à l’aide des tomes de Tables-Index.)

Une étude spécifique et analytique des courriers des représentants en mission (avec extraits significatifs cités, cotation précise grâce aux erratas des Suppléments) présentée de manière chronologique peut aider l’historien travaillant sur une biographie d’un « missionnaire de la République [37] » ou d’une mission particulière. Cette synthèse de matériaux permettra d’aborder le personnage ou la mission dans son ensemble et sera d’une grande aide pour le lecteur désireux de saisir globalement les enjeux.

Nous la présenterons de la manière suivante : En suivant la chronologie. Avec un (ou deux) chiffre(s) séparé(s) par un / correspondant au numéro du tome du Recueil puis le numéro de page. La cote affinée la plus précise possible renvoyant aux Archives terminera le descriptif.

Plusieurs abréviations sont utilisées : AN (Archives Nationales), CSP (comité de Salut public), SLSD (sans lieu, sans date).

Quelques sources supplémentaires sont utilisées, particulièrement le Rapport Courtois et ses nombreuses pièces omises par Courtois [38]. De nombreuses lettres dont l’authenticité n’est pas douteuse (parfois même accompagnées de fac-similé) s’y trouvent et concernent quelquefois les représentants en mission.

Le Recueil d’Aulard [39] invite donc à une réflexion de fond sur la Révolution française et permet une multitude de travaux monographiques [40].

Bruno DECRIEM (Janvier 2017.)

Voir en ligne : Archives parlementaires des Assemblées révolutionnaires.


[1Ce long titre a du être abrégé pour les études historiques. Marc Bouloiseau le nomme Aulard suivi du volume en chiffre romain et du numéro de la page. Michel Biard a choisi l’abréviation suivante : RACSP. Pour notre part, nous prenons indistinctement les abréviations Recueil ou Recueil d’Aulard.

[2Recueil d’Aulard, tome 1. Introduction, 1889, P. 1.

[3Recueil d’Aulard, tome 1. Introduction, 1889, pages 1 à 77.

Recueil d’Aulard, tome 3. Avertissement, 1890, pages 1 à 4.

Recueil d’Aulard, tome 6. Avertissement, 1893, pages 1 à 3.

Recueil d’Aulard, tome 18. Avertissement, 1908, pages 1 à 31.

[4Recueil d’Aulard, tome 1. Introduction. P. 38.

[5Recueil d’Aulard, tome 6. Avertissement. P. 2.

[6Recueil d’Aulard, tome 18. avertissement. P. 5.

[7Publication des 4 Suppléments par Marc Bouloiseau : 1er volume, 1966. 2e volume, 1971. 3e volume, 1992. 4e volume, 1992.

[8Supplément, 1er volume : Les archives du Comité de Salut public par Pierre Caillet. P. 11-30. Le « Recueil » et son supplément sources et méthode par Marc Bouloiseau. P. 31-48.

[9Annales Historiques de la Révolution Française, numéro 2, 1994. P. 364-366.

[10Ibid.

[11Ibid.

[12Alphonse Aulard : Recueil, tome 1. P. 2.

[13Marc Bouloiseau : Supplément, 3e volume, 1992. Avertissement. P. 7-10.

[14Annales Historiques de la Révolution Française, op. cit.

[15Ibid.

[16Voici les dates de publication des 28 tomes du Recueil d’Aulard ainsi que la pagination :

1 : 1889, 512 P. 2 : 1889, 630 P. 3 : 1890, 648 P.4 : 1891, 642 P. 5 : 1892, 599 P. 6 : 1893, 643 P. 7 : 1894, 664 P. 8 : 1895, 771 P. 9 : 1895, 832 P. 10 : 1897, 834 P. 11 : 1897, 765 P. 12 : 1899, 838 P. 13 : 1900, 846 P. 14 : 1901, 831 P. 15 : 1903, 841 P. 16 : 1904, 853 P. 17 : 1907, 865 P. 18 : 1908, 850 P. 19 : 1909, 823 P. 20 : 1910, 838 P. 21 : 1911, 879 P. 22 : 1912, 868 P. 23 : 1913, 877 P. 24 : 1915, 896 P. 25 : 1918, 800 P. 26 : 1923, 808 P. 27 : 1933, 718 P 28 : 1951, 737 P. (Total de pages : 21708 P.)

[17Ces trois volumes de tables se décomposent ainsi :

1 : Table alphabétique des tomes 1 à 5 : 1893, 209 P. 2 : Table alphabétique des tomes 6 à 17 : 1955, 495 P. 3 : Table alphabétique des tomes 18 à 28, 1964, 242 P. (Total des pages : 946 P.)

[18Recueil d’Aulard, tome 1. Introduction. P. 38.

[19Ibid.

[20Ibid.

[21Recueil d’Aulard, tome 18. Avertissement. P. 1-31

[22Ibid.

[23Recueil d’Aulard, tome 1. Introduction ; P. 76.

[24Sur l’histoire du Recueil d’Aulard : Marc Bouloiseau : « Le « Recueil » et son supplément sources et méthode. » dans : Supplément, 1er volume, P. 31-48.

[25Recueil d’Aulard, tome 1. Introduction. P. 14-15.

[26Marc Bouloiseau : Supplément 3e Volume, 1992. Avertissement. P. 7-10.

[27Ibid.

[28Supplément 1er Volume, 1966, 535 P. Supplément 2e Volume, 1971, 542 P. Supplément 3e Volume, 1992, 629 P. Supplément 4e Volume, 1992, 338 P. Index des Suppléments, 1999, 117 P. Total : 2161 P.

[29Histoire du club des Jacobins de Paris par François-Alphonse Aulard, 6 volumes. 1 : 1889, 494 P. 2 : 1891, 634 P. 3 : 1892, 713 P. 4 : 1892 : 709 P. 5 : 1895 : 711 P. 6 : 1897, 805 P. Total : 4066 P.

[30Site internet nommé : gallica.bnf.fr

[31Œuvres de Maximilien Robespierre, 11 tomes, publiés par la Société des études robespierristes, 1912-2007. (Réédition, 2011.)

[32Recueil d’Aulard, tome 1, Introduction, P. 77.

[33Marc Bouloiseau : le Comité de Salut public, Presses Universitaires de France, Que sais-je ?, 1962 (3e édition, 1980), P. 127.

[34Decriem (Bruno) : Recueil des actes du Comité de Salut public signés de Robespierre, introduction et notes de Bruno Decriem, imprimé par les amis de Robespierre (A.R.B.R.), juin 1998, 318 P.

[35Lettre de Marc Bouloiseau à l’auteur, 1er novembre 1993.

[36Albert Mathiez : Études sur Robespierre, Éditions Sociales/Messidor, 1988, Le carnet de Robespierre, P. 201-202.

[37Michel Biard : Missionnaires de la République, éditions Vendémiaire, 2015, 474 P.

[38Papiers inédits trouvés chez Robespierre, Saint-Just, Payan, etc. Supprimés ou omis par Courtois précédés du rapport de ce député à la Convention Nationale, Genève Mégariotis Reprints, 1978, 3 tomes, 392 P. + 438 P. + 395 P.

[39Aulard (Alphonse) : Recueil des actes du Comité de salut public, avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du Conseil exécutif provisoire, Imprimerie Nationale, 1889-1999, 28 volumes + 4 volumes supplémentaires (Suppléments de Marc Bouloiseau) + 4 volumes d’index-tables alphabétiques. (24815 pages.)

[40Sur Aulard : Jacques Godechot : Un jury pour la Révolution, Éditions Robert Laffont, 1974, 379 P P. 231-253 : Politique et Histoire : La carrière d’Alphonse Aulard et de Jean Jaurès (Chapitre 7.) Michel Vovelle : Combats pour la révolution française, Éditions La Découverte, 1993, 381 P. P. 25-32 : Alphonse Aulard (1849-1928.)