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Retour sur le tournage du documentaire « Les pas de Robespierre ».
mardi 6 septembre 2016
Les vacances ont été les bienvenues car pendant les derniers jours de juin et jusqu’au 20 juillet, les jeunes cinéastes, les comédiens amateurs – tous bénévoles, sous la conduite de Thomas Gallo ont tourné le documentaire-fiction au titre provisoire « Sur les pas de Robespierre, jeune avocat arrageois ». Gros travail et énorme investissement professionnel y compris pour le Président de l’ARBR, jouant son propre rôle dans le documentaire en étant le guide de cette classe promenade de lycéens dubitatifs, mais curieux et pour le Président de l’Office Culturel qui sut être un paysan italien admirateur de l’Incorruptible émouvant.
Aujourd’hui, nos jeunes amis ont repris le chemin de leurs universités ou instituts respectifs et notre réalisateur, doté de son tout nouveau BTS de monteur s’apprête à terminer les « voix off » et a sans doute déjà entrepris le montage du film.
L’ARBR s’apprête à défendre la délicate question de l’existence d’un musée centre de recherche consacré au plus célèbre des arrageois. Nos activités ont repris.
Il nous faut encore une fois féliciter, ici, les donateurs et celles et ceux qui ont milité pour recueillir les fonds qui ont permis de financer une partie des besoins du tournage.
Des incidents au niveau du site n’ont pas permis la mise à jour régulière de la publication des dons et sans doute inquiété nos visiteurs. Petit à petit notre se site se remet des agressions informatiques dont il a été l’objet. Soyez donc, internautes, patients et indulgents pour les désagréments qui ont pu en résulter.
Nos jeunes réalisateurs ont réussi un tour de force budgétaire exemplaire.
Deux d’entre eux étaient chargés de la cantine du midi et du soir. Ils ont régalé tout le monde avec un prix moyen du repas à 1,95 €. Il n’y eut pas de caviar en entrée, mais la bonne humeur et l’enthousiasme de la jeunesse a donné du relief aux assiettes de pâtes et autres plats originaux.
Ils ont su trouver les meilleurs prix pour louer le matériel professionnel dont ils avaient besoin et pour le reste faire preuve d’inventivité étonnante.
Grâce à l’aide désintéressée et des relations professionnelles privilégiées de leur « parrain » (J.M. Vennemani) ils ont pu louer un drône pour donner des images saisissantes des places et des principaux monuments arrageois.
En vrais professionnels, ils ont négocié l’accès au cœur des Archives Départementales (que le directeur et les personnels soient ici remerciés pour leur disponibilité) et l’accès à des lieux symboliques de l’activité de Robespierre.
L’ambiance tout au long du tournage fut gaie, conviviale mais, avant tout, laborieuse et sérieuse. Thomas Gallo, le réalisateur a dirigé tout cela avec un engagement, un souci obsessionnel de la perfection de chaque plan et une autorité remarquable. Ses co-équipiers furent, dans leurs tâches, respectives tout aussi exigeants.
Les difficultés n’ont pas manqué. Il a fallu jouer avec le temps maussade et changeant de ce début juillet, parfois avec les humeurs des responsables des lieux de tournage préoccupés par les mesures de sécurité renforcées par l’état d’urgence, les soucis de matériel, les bruits parasites, et le caractère déjà bien trempé des différents membres de l’équipe de tournage.
Il a fallu aussi gérer les maladresses des comédiens amateurs, celles de votre serviteur en particulier.
Réaliser un documentaire fiction n’est pas de tout repos. Nous avons pu le constater et toute la bande -comédiens bénévoles, équipe de tournage, parents aidant leurs enfants, membres de l’ARBR- ont pris sur leur temps de loisir et se sont pliés aux exigences du plan de travail et du calendrier de tournage. Le collectif a pris le pas sur les préoccupations individuelles.
Ce furent trois semaines de tournage fort instructives pour chacun et le Président de l’ARBR en particulier.
Hervé Leuwers, dont l’ouvrage « Robespierre » servit de référence au scénario s’est prêté à l’exercice et malgré un emploi du temps chargé de fin d’année universitaire a fait preuve d’une rare disponibilité. Sa participation apporte au documentaire une caution historique et scientifique incontestable. « Il est plus difficile de parler devant une caméra que devant un amphithéâtre ».
Il nous faut aussi revenir sur la présence quotidienne et rassurante de Jean-Michel Vennemani engagé dans le tournage de son propre documentaire qu’il a intitulé provisoirement « la relève d’Arras » dont le sujet paradoxalement n’a pas convaincu provisoirementFR3.
Comment des jeunes gens d’aujourd’hui entrent-ils en politique aujourd’hui ? Et comment dans l’expérience collective et solidaire de la réalisation d’un documentaire historique rencontrent-ils la pensée de Robespierre, avocat des Lumières, défenseur des pauvres entrant lui-même, il y a deux siècles en politique ? Comment les thèmes abordés dans le film font-ils écho à l’expérience de ce jeunes gens ?
Dans le climat politique et social d’aujourd’hui, comment un tel sujet ne peut-il pas intéresser des chaînes de télévision et les téléspectateurs ? N’y aurait-il en France aujourd’hui qu’une jeunesse violente et inculte qui puisse avoir la faveur de nos écrans ?
Gageons que notre ami trouve un producteur et des distributeurs qui relaient son sujet. Jean-Michel et son assistante, Hélène, comme tout à chacun ont bénévolement suivi le tournage pour le sujet de leur documentaire mais n’ont pas manqué de distribuer quelques conseils techniques mais surtout auront fait profiter chacun de leur talent et de leur chaleur humaine .
Nous sommes impatients aujourd’hui de voir le résultat et de visionner les deux films.
Un nouveau combat s’engage aujourd’hui celui de leur distribution . Nous sommes convaincus par avance de leur succès public.
Alcide Carton
Président,
et piètre acteur amateur de son propre rôle .