Jack Herreyre, à qui le Lycée Robespierre d’Arras doit aujourd’hui son nom nous a quittés.

Nous venons d’apprendre le décès de notre fidèle ami Jack Herreyre qui depuis les débuts de l’ARBR tenait à nous adresser sa cotisation dès les premiers jours de janvier sans manquer de nous adresser un petit mot d’encouragements. Nous sommes tous tristes.

Nommé en 1960 dans la ville natale de Robespierre, comme professeur d’histoire-géographie, arrivant de sa Gironde natale, il fut surpris de l’ingratitude des arrageois vis-à-vis du plus célèbre de leurs fils.

Avec opiniâtreté, il se saisit à son tour d’une initiative échouée en 1958 d’obtenir de la ville et de l’Éducation Nationale l’attribution du nom de Robespierre au Lycée de Garçons qui venait d’occuper ses nouveaux locaux.

Il lui aura fallu presque dix ans de démarches et d’interventions, de 1962, l’année où l’externat du lycée de garçons quittait l’Hôtel de Beaufort devenu trop étroit (et aussitôt occupé par le Collège Bodel ) jusqu’en 1969 pour obtenir enfin la signature de l’arrêté préfectoral le désignant comme : « Lycée Robespierre ».

En 1988, après l’inauguration du « Buste de Robespierre » installé au milieu de la cour du lycée éponyme par une donation de l’ARBR, lors du banquet républicain qui suivit, notre ami dans un discours [1] relata l’intensité du combat qu’il dut mener.

Il y formula le vœu de voir un jour inaugurée officiellement cette dénomination.
Cela reste à faire.

Nous adressons à Anong, son épouse, Patrick et Yannick, ses enfants, et leurs conjointes,  l’expression de nos plus sincères condoléances.

Les Amis de Robespierre et plus largement les Arrageois conserveront au fond de leur cœur le souvenir vif de ce professeur girondin ardent défenseur de l’Incorruptible arrageois.

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